Souvenirs du Japon! (2013) Dix ans déjà!(2023)

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A 7h45 je rejoins mes deux guides devant le comptoir d’Air Canada ou attendons d’obtenir nos cartes d’embarquements. Comme nous faisons un transfert (transit) par les Etats-Unis, je m’informe de la procédure à suivre concernant ma valise. On m’assure que je n’aurai pas à la récupérer à Boston puisqu’elle s’envolera directement pour le Japon par Japan Airlines comme moi d’ailleurs.

Après un vol de quelques minutes, nous atterrissons à Boston ou nous avons quelques heures pour nous retrouver dans les nombreux  terminaux et effectuer notre embarquement. A 11h11 nous embarquons pour un vol d’une durée de 12 heures. Comme nous sommes séparées, je peux donc ronfler à volonté. J’ai d’ailleurs un gentil jeune homme d’affaire japonais qui m’apprend (en anglais, mon japonais n’étant pas encore au point!) qu’après un voyage d’affaire satisfaisant,  il retourne chez lui à Kyoto. Après trois repas, cinq films et quelques bouts de dodos, le pilote nous annonce que nous nous préparons à descendre vers l’aéroport de Narita. Incroyable! Je suis rendue au bout du monde, je suis rendue au Japon!  

Comme je ne veux pas faire trop attendre mais deux guides qui eux voyagent en sac à dos, j’espère que ma valise va apparaître rapidement.  C’est une première, car à ma grande surprise, c’est la première qui apparaît sur le tapis roulant. 

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Ma valise récupérée et les contrôles de la douane passés, nous nous dirigeons d’un pas alerte vers le train qui nous amènera dans le nord de Tokyo dans le quartier d’Asakusa. C’est Patrick qui est nommé le chef de l’expédition et qui nous dirige vers le train qui nous amènera vers Asakusa, région située dans le nord de Tokyo. Notre gîte porte le nom de Ryokan Kamogawa. Il est 3 heures de l’après-midi lorsque nous franchissons le pas de notre hôtel où nous passerons notre première nuit à Tokyo. Après quelques salutations et les signatures dans le registre nous passons sous la norène de la réception et nous sommes dirigées vers nos chambres respectives qui sont situées au quatrième étage.

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Je me prépare à vivre à la japonaise. Lors de l’arrivée à ma chambre je ne dois pas oublier d’enlever mes chaussures afin de ne pas abîmer le tatami. Le mobilier est réduit à sa plus simple expression, il se compose d’une table basse entourée de quelques coussins plats (zabuton) sur laquelle un plateau contenant un service de thé (théière, boîtes de thé et tasses) est disposé. Le futon, matelas très mince, qui me servira de lit, a été installé au milieu de l’autre pièce quelques heures avant mon arrivée. Ma chambre est équipée d’une télévision, d’un téléphone et d’un air conditionné. J’ai ma propre salle de bain avec douche, lavabo et toilette. Le linge de toilette est plié avec soin dans un panier ainsi qu’un yukata. Le yukata est un kimono de coton ample synonyme de détente et de relaxation. Il se porte le côté droit sous le côté gauche, l’inverse symbolisant la mort dans la religion bouddhiste. Pour le maintenir fermé, j’utilise l’obi, la ceinture large qui est dans le panier.   

 

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Après une visite rapide des alentours de l’hôtel afin de mieux se familiariser avec notre nouvel environnement nous nous dirigeons à la recherche d’un restaurant pour le souper. Il va de soit que nous sommes tous les trois un peu fatiguer. Pour débuter notre choix s’arrête sur un restaurant qui a un menu autant japonais que de style western (comme chez-nous). Après avoir avalé un burger de chez Denny’s il est décrété dodo pour tous.  

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Dimanche matin, le 15 septembre, je me réveille tôt le matin pour prendre mes emails sur mon IPhone. Quelle surprise de voir qu’il n’est que 3 heures du matin et que les messages que j’ai reçus son de l’après-midi du samedi. Oups! C’est  vrai, je suis maintenant au Japon et je ne tomberai pas de mon lit puisque je suis

carrément couché au sol. Vive les vacances!

 

Plus tard, je rejoins mes compagnons de voyage dans la salle à manger du Ryokan où je prendrai pour la première fois un déjeuner typiquement japonais, c’est-à-dire un bol de soupe, un bol de riz, des marinades et un filet de poisson le tout accompagné bien sûr d’un thé japonais. Nous discutons de nos plans pour la journée lorsque notre hôtesse attire notre attention sur le bulletin de nouvelles qui passe à la télévision. L’annonceur présente une image satellite d’un gros orage qui se dirige sur le Japon. C’est un typhon!

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De plus, aujourd’hui nous devons déménager de Ryokan puisqu’il n’avait plus de place pour la prochaine nuit. Notre hôtesse nous passe de beau parapluie transparent pour nous protéger de la pluie qui commence à tomber de plus en plus. Après avoir terminer le petit déjeuner nous nous mettons en marche les uns derrière les autres sous une pluie diluvienne et le vent qui commence à souffler de plus en plus fort. Une chance que le second ryokan est seulement  qu’à quelques coins de rue du premier. Ce second ryokan est situé près d’un métro ainsi que du temple le plus populaire dans le quartier soit le Senso-ji.

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Après s’être installé dans ce nouveau ryokan, nous sommes prêts  à nous diriger vers le centre ville. IMG_3656

Patrick et Caroline veulent me montrer ce qui ressemble au Time Square de New York c’est-à-dire le secteur du centre ville de Tokyo soit le quartier de Shibuya.

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Centre ville de Tokyo c’est la sakariba (ville ou l’on sort) de la jeunesse de Tokyo et cela depuis 1930, période où les buildings commencèrent à sortir de terre. Aujourd’hui royaume de la mode, de la musique et des gadgets, ce centre s’est développé à partir des jeux Olympiques de 1964  et sont en attente des prochains en 2020.

En chemin, je suis passée près d’un lieu de rendez-vous préféré des Tokyoïtes, la statue du chien Hachiko, dont j’avais lu l’histoire lors de ma visite aux Mosaïcultures de Montréal cet été.

De plus, j’ai visité un magasin de jouets de sept étages. J’ai aperçu quelques machines de pachinko, jeu proche de flipper et qui est l’une des distractions les plus populaire du Japon.   

Comme la température s’était un peu calmée nous nous sommes rendus à l’entrée du stade national de Sumo qui présentait l’un de ses tournois annuels. Comme il n’y avait plus de place pour la journée même nous avons donc optés  pour l’achat de billets pour la session du lendemain. Nous étions alors en début d’un nouveau tournoi.  

De retour au centre ville nous nous sommes arrêtés pour dîner dans un resto de burgers. Après nous avons assistés à une parade de japonais dans le centre ville. Nous avons fait quelques achats dans la papeterie Loft pendant qu’à l’extérieur les éléments de déchaînaient.

De retour au Ryokan, nous nous sommes changés et nous sommes dirigés pour le souper vers un resto de plaque chauffante et là il a fait chaud très chaud. Avec la fatigue de la journée et les deux bières fraîches, je tenais à peine sur mes deux jambes pour le retour.

Malgré tout, j’ai eu la chance d’aller visiter les lanternes qui avaient le tout le long du chemin pour se rendre au temple Senso-ji. Après une bonne douche et avoir revêtu mon yukata, je me suis écroulée sur mon futon où j’ai dormi tout en faisant de bien beaux rêves en cette veille de mon anniversaire.

Aujourd’hui je me lève dans le ryokan Kaminarimon, mais je dois me préparer à retourner dans le premier, la température nous est plus favorable qu’hier. Pour mon anniversaire, il est décrété d’aller prendre un bon déjeuner consistant de type western. Pourquoi pas  chez Denny’s? Les serveuses d’ailleurs commencent d’ailleurs à bien nous connaître. J’arrive la première et malgré l’absence de pluie le temps est menaçant et l’atmosphère est lourde d’humidité. Je laisse les amoureux faire un peu la grasse matinée. Lorsqu’ils se pointent pour le déjeuner, il pleut des cordes à l’extérieur. Beau temps pour aller se mettre à l’abri dans le Kokujikan, le stade national de Sumo pour assister au tournoi.

Nous arrivons tôt dans la journée, il n’y a pas beaucoup de monde mais plus la journée avance plus le stade va se remplir de fervents partisans. Le Kokujikan existe depuis 1945, les bâtiments actuels datent de 1985. Situé dans le secteur du Ryogoku. Les combats commencent tôt le matin moment idéal pour voir les nouveaux venus, les champions luttant entre 17 h t 18 h. Des bannières à l’entrée du stade annoncent un tournoi. Chaque tournoi dure quinze jours. Les lutteurs les moins connus combattent les premiers, précédant les champions.

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Nous assistons à tous les matchs de l’avant-midi et je lis attentivement  le petit livret que nous avons reçu à notre arrivée sur l’histoire du sumo. J’ai même droit lors de notre visite à la cantine pour le dîner à un clin d’œil de l’un de ces lutteurs. Ils sont revêtus de yukata et viennent prendre leur repas au même endroit où nous mangeons, ils sont sous la protection d’un gardien de sécurité qui nous tient à l’oeil.

Après tout un après-midi a reluqué les belles fesses graisseuses des sumos, nous sommes prêts à regagner notre gîte afin de nous doucher et nous préparer pour mon souper de fête. Il  semble que Patrick  m’a concocté une soirée spéciale pour mon anniversaire.

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Paré de nos plus beaux atours, nous nous dirigeons en taxi dans l’un des quartiers chic de Tokyo. Nous allons souper dans un restaurant situé dans une des hôtels du coin. Le concept du souper choisi par Patrick consiste à pêcher notre propre poisson à partir d’une barque aménagé à l’intérieur même du resto dans un bassin où différentes espèces de poisson se promènent. Après quelques minutes d’essais infructueux et de plus j’ai très faim, je déclare forfait. J’avais l’impression que le poisson en réalité c’était plutôt moi. Lorsque l’un des serveurs daigne s’occuper de nous, car il y avait beaucoup de monde et certains clients ont des problèmes de toute sorte avec leur repas, nous optons pour les crustacés. Dieu Merci! Ceux-là nous n’avons pas besoin des pêcher. Malheureusement pour nous, d’autres clients ont sûrement opté pour la même option puisqu’à notre grand désespoir, il ne reste à cette heure qu’un homard et une langouste. C’est Caroline qui avec ses légumes apprêtés aux tempuras qui à finalement le mieux mangé ce soir-là. Moi, j’ai eu droit à une carcasse d’homard rempli de mayonnaise et je me demande encore où était passé la chair de mon pauvre homard tandis que Patrick se posait la même question concernant sa langouste. En tout cas, nous avions bien rigolé et après deux autres commandes de légumes aux tempuras nous étions prêts à passer à autre chose.

Afin de favoriser une bonne digestion nous avons marché quelques rues afin de nous rendre à notre prochain objectif de la soirée soit   au Hyatt hôtel afin d’y prendre un digestif. Nous avons bien tenté notre chance pour le bar des 53 étages soit le même endroit où Scarlett Johannson et Bill Murray se retrouvent dans le film Lost In Translation. Malheureusement nos tenues vestimentaires ne répondaient pas aux exigences des trois dames qui se trouvaient à l’entrée du bar ce soir-là. Nous nous sommes donc retranchés au bar du 41 e étage où je me suis tapée un bon digestif ainsi que mes deux compagnons de voyage, sans oublier les petites grignotines qui ont comblé le petit vide laissé par nos crustacés à la mayonnaise. Une fois le retour en taxi effectué, nous nous sommes branchés sur la télé afin de voir les nouvelles concernant le typhon et les résultats du tournoi de nos sumos.

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Mardi, 17 septembre, j’ai maintenant 53 ans, et depuis que je suis en voyage on dirait que j’en ai 35. Le Japon m’a rajeunit incroyable. J’ai encore dormi comme un bébé. Ce matin, je prends cela relax. Je prends mes mails, me douche et me prépare un bon thé tout en regardant la télévision japonaise tout en attendant le texto de Caroline qui m’indiquera qu’ils sont prêts pour aller déjeuner.

Comme c’est l’une de notre dernière journée dans le secteur de Tokyo nous optons pour aller visiter le quartier de Shinjuku où nous dînons de sushis sur tapis roulant.

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Comme il fait très chaud, nous recherchons la fraîcheur à l’ombre du sanctuaire Mejii dans le  quartier Harajuku.

Par la suite de l’autre côté de la gare le quartier des magasins préférés des jeunes ados.

Aujourd’hui nous quittons Tokyo direction les Alpes Japonaises.

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Je m’accroche à ma grosse valise, baptisée pour l’occasion ma grosse Bertha! Nous prenons le train de Tokyo en direction de Nagoya. Je dors une partie de ce voyage après avoir pris une des épisodes de la télé série  Dexter que Patrick a réussi à télécharger sur son iphone. Par la suite, un second train est pris de Nagoya jusqu’à Nakatsugawa. Le paysage commence à changer la ville cède la place à des petits villages de campagne et la végétation est de plus en plus dense. De Nakatsugawa, on prend un dernier train en direction de Nagiso où nous avons la chance de prendre une légère collation qui se compose d’une pointe de pizza maison. Le train sillonne et gravit la montagne.

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Arrivée à Nagiso, nous prenons un autobus qui nous amènera à notre destination finale soit l’entrée de ce petit village touristique qu’est Tsumago. Je me permets de comparer le concept de ce village à celui de notre village québécois d’Antan de Drummondville.

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Tout ce déplacement en vaut la peine car arrivés nous sommes accueillis comme roi et reines. Ce ryokan ayant appartenu avant à au père et au grand-père de notre hôte. C’est d’ailleurs le seul endroit ou les gens peuvent habiter sur les lieux. Après nous avoir expliqué le fonctionnement de la place, nous sommes invités à regagner nos chambres qui occupent tout le deuxième étage. Nous avons donc le deuxième étage à nous seul.

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Sûrement que le fait que Patrick et Caroline est mentionné leur passage au même endroit il y a de cela deux ans, à eu sûrement un effet sur le choix du proprio. Par la suite, nous nous rafraîchissons avec une bonne douche et enfilons notre yukata pour aller prendre le souper.

Souper qui sera constitué de 5 à 7 services et qui nous sera servi et commenté par le propriétaire lui-même. Poisson, légumes de la région et divers produits du terroir local sont au menu.

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Le Kiso serpente dans une vallée de montagne pittoresque qui fut la Nakasendo, route postale de l’ère Edo. Les onze relais anciens aux rues étroites bordées de magasins de bois, ont conservé un peu de l’atmosphère de l’époque. Une partie intacte de cette voie, entre Tsumago et Magome, longe des bois, des fermes et des bornes routières. 

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Après avoir lu sur l’endroit tôt le matin et pris un excellent déjeuner japonais servi et commenté par notre hôte. Moi et Caroline avons décidé d’aller prendre quelques photos avant que le petit village soit envahi par les visiteurs.

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Lors de notre arrivée à nous sommes affamés. Il est décrété de se trouver un endroit pour se restaurer. Notre choix s’arrête sur un restaurant italien à l’intérieur de la gare centrale. Ça va faire un peu changement du riz et du poisson. J’opte pour un classique, un bon  spaghetti tandis que Patrick et Caroline se partage une pizza.   

Après avoir visité quelques boutiques et fait quelques achats dont quelques bouteilles d’eau pour la route, nous partons à la recherche d’un taxi. Lorsque nous sortons de l’air climatisé de la gare nous sommes surpris par la chaleur torride qui nous frappe à la sortie. Des restants du passage du typhon passé il y a quelques jours maintenant. Avec ma grosse valise baptisée affectueusement ma grosse Bertha et les deux sacs à dos de mes compagnons nous n’apprécions que le confort de l’intérieur du taxi. Le fait de voyager à l’extérieur et non par le métro me permet de découvrir les premiers bâtiments de Kyoto.

 Nous arrivons devant une rue bordée de maisons qui se ressemblent à peu près toutes à première vue. Mais sur le devant de l’une d’elle, il y a une plaque sur lequel est marqué Gion Machiya. Nous sommes au bon endroit, ce sera notre résidence pour la durée de notre séjour à Kyoto.  Caroline réussit à extraire la clé de son étui à l’aide du code secret fournit dans le mail que Patrick a reçu.  Nous voici à l’intérieur d’un joli appartement. 

De l’entrée, il y a la cuisine et un petit salon où se trouve une télévision ainsi que le wifi. De cet endroit nous pourrons prendre nos messages ainsi que de donner de nos nouvelles et d’envoyer quelques photos via l’Internet. Sur ce même étage se retrouve, si on se dirige vers  les escaliers pour monter au deuxième, il y a sur la gauche la toilette et sur la droite juste en face la salle de lavage ainsi que la douche et le bain, la salle d’eau en d’autres mots.

Au deuxième, il y a que deux chambres soit l’une meublée à l’américaine avec deux lits simples  et la seconde avec tatami et futon que Patrick et Caroline ont décidé de prendre. Mon vieux dos ne s’est pas encore plaint mais j’apprécie leur gentille attention. D’ailleurs, la première nuit lorsque j’ai voulu me lever pour aller aux toilettes, la perception que j’avais de la hauteur de mon lit était bien différente puisque cela faisait maintenant quelques jours que j’étais habitué à dormir à même le sol. Après avoir pris le temps de s’être installé nous étions prêts à aller découvrir le quartier et ses alentours.

Nous nous sommes dirigés vers le pont pour traverser et se rendre dans le quartier du Pontocho afin de se trouver un bon restaurant pour le souper. Après s’être fait refuser  à quelques  endroits car il ne faut pas oublier que nous étions un samedi soir et que n’avions fait aucune réservation nous nous sommes laissés guider par nos pas. J’étais très distraite par les nombreuses boutiques le long de cette allée ainsi que par les nombreuses dames vêtues élégamment de kimono. J’appris alors que nous étions dans un quartier ou les geishas étaient très actives.

Nous avons finalement trouvé une place dans un restaurant thaïlandais où  nous avons opté à l’unanimité pour une soupe repas. Nous avions la chance d’être au deuxième étage du restaurant ce qui  nous donnait une vue imprenable sur la rivière Kamo ainsi que sur l’arrière cours  de certains des restaurants. Nous avons donc eu la chance et le privilège de voir une geisha à l’œuvre. Celle-ci servait les plats aux convives soit des hommes pour la plupart. Pour une première soirée, nous avions vu et découvert pleins de choses concernant le mode de vie de Kyoto et notre séjour ne faisait que commencer.

Dans certains guides touristiques, il est recommandé de se perdre pour découvrir les trésors cachés de Kyoto. Disons que ce soir là, à notre retour, nous nous sommes un peu perdu, nous avons donc eu la chance de découvrir plusieurs trésors cachés du quartier. Ce sont finalement deux gentils policiers qui nous ont remis sur le bon chemin. Notre point de repère par la suite, afin de ne pas se perdre, serait la boulangerie située sur le coin de notre rue. Il va de soi que ma première visite le lendemain matin serait pour cette boulangerie afin  d’aller y chercher quelques croissants chauds pour le petit déjeuner. 

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Je suis la première debout ce matin, comme je veux laisser les amoureux dormir un peu, je décide donc de partir, munie de mon iphone et du GPS qui y est intégré, explorer les alentours. J’indique mon point de départ et me voilà partie!

Le secteur où nous sommes se situe entre la rivière et le populaire quartier de Gion réputé pour les activités reconnues des Geishas. Notre appartement est situé tout près d’une école primaire. Pour l’amatrice de géocaching que je suis, il y a une bonne quantité de caches dans les environ. Maintenant il ne me reste qu’à les dénichées. D’ailleurs l’une d’entre elle se situe tout près de notre appartement soit près d’un magasin de bonbons. Malheureusement, je ne réussis pas à la dénicher et en plus la fameuse boutique semble fermée.

Je retourne sur mes pas et je repasse devant l’épicerie, où la veille, nous avons acheté le nécessaire pour notre séjour. Il est déjà neuf heures trente et ma promenade m’a semblé si courte. Au retour, je suis un peu désorienté mais avec mes points de repères et mon gps je réussis à parvenir au coin de la rue juste en face de la boulangerie d’où se dégage des odeurs appétissantes, j’en profite d’ailleurs pour y acheter une demie douzaine de croissants.

Arrivée dans la cuisine, j’y retrouve Patrick qui prend ses messages tandis que Caroline se prépare à faire un peu de lavage. Les croissants et le café sont bien appréciés. Pendant que Caroline  prend sa douche, Patrick me soumet le plan de la journée. Nous allons visiter l’un des temples situés près d’où nous sommes, l’un des plus impressionnants du coin.  

Avant d’atteindre le temple Kiyomizu, nous devons gravir la colline qui va nous amené à celui-ci et passer par les diverses entrées. Le temple Kiyomizu est l’un des plus impressionnant du coin et il a la particularité d’être sur pilotis. Durant notre ascension nous passons par un grand cimetière.

Rendu tout la haut, il commence à faire chaud, il ne faut surtout pas oublier de bien s’hydrater. Un image vaut milles mots donc je vous joint quelques photos des divers sites de ce temple.  

Temple Kiyomizu

Après la visite du temple, je suis en mode magasinage. Yes! Sur la petite rue parallèle à celle que nous avons emprunté pour la montée il y a pleins de merveilleuses petites boutiques. J’en profite pour faire le plein de petits souvenirs pour chacun. De plus, nous avons la chance d’apercevoir quelques jeunes filles habillées de leurs jolis kimonos.

Après cette bonne journée ou je dois avouer que j’ai eu chaud, très chaud, nous décidons de souper de sushis acheter dans le petit dépanneur pas trop loin de notre appartement dans la rue. Patrick s’amuse à faire tourner les assiettes de sushis comme lors de l’un de nos dîners à Tokyo. Moi je fais tourner la laveuse car j’ai un peu de lessive à faire et je termine par ma lecture de voyage soit mon livre sur le sentier de Compostelle.  

Avant dernière journée à Kyoto, il fait chaud donc prend le métro pour la forêt de bambou mais avant on  mange dans le resto italien une paella dans la gare de Kyoto. 

De retour, une petite sieste on fini de ranger le lavage et nous voici parti pour une autre soirée à Kyoto. Soirée que nous allons débuter par un spectacle. 

Visite du quartier de Gion. Pendant que nous déambulions lentement dans les nombreuses petites rues dans le secteur toujours en espérant apercevoir une de ses réputés geishas nous avons aperçu un théâtre qui offrait des billets pour un spectacle en soirée. 

Au programme nous pourrions assister à une démonstration des divers talents d’une geisha. Après un moment de réflexion nous avions acheté nos billets pour la représentation en début de soirée par la suite nous irions trouver un resto pour compléter la soirée.  Après s’être rafraîchi et changer de tenue nous sommes prêts pour nous rendre dans le quartier des spectacles de Gion.

Nous étions assis dans le fonds de la salle afin d’avoir une bonne idée d’ensemble. La première partie à consister à nous démontrer le rôle de la geisha soit sont talent pour la préparation des fleurs, la décoration, la musique  et bien sûr la cérémonie du thé.

Par la suite une petite présentation d’un groupe d’humoristes, une prestation de marionnettiste et de danse et nous arrivions au clou de la présentation une danse par la vraie geisha vedette du jour.

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Pour compléter cette belle journée nous dénichons un bon restaurant ou nous dégusterons une sorte de souper et ou fondue japonaise (Shabu! Ca bout!) et bien sûr un bon carafon de saké!

Kampaii! A votre santé!

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Dernière journée complète à Kyoto, il est convenu d’aller visiter un dernier temple, ce qui fait la renommée de Kyoto et pour fixer notre choix pourquoi pas le plus beau mais le plus loin soit le Pavillon d’Or ou connu sous le nom du Pavillon d’Or. 

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Après un bon déjeuner et avoir tout ramassé et que nos valises sont bouclées, nous sommes prêts à fermer l’appartement. Nous sommes en train de remettre la clé dans sa cachette vers 10 heures lorsque nous avons la chance de rencontrer la responsable et propriétaire de l’appartement. Patrick lui fait un petit brin de jasette et par la suite nous voici parti en direction de la gare. Nous avons la chance de trouver un taxi à quelques coins de rue. Une chance car ma valise est plus lourde avec tous les souvenirs et cadeaux que j’ai achetés à Kyoto.

Arrivée à la gare nous nous installons confortablement pour un voyage d’une durée de deux heures en direction de Tokyo. Nous avons dîné avant de partir à la gare de Kyoto soit au restaurant le Hard Rock Café. Je me suis laissé tenter par une quésadilla aux poulets tandis que Caroline a pris des nachos.

Une fois bien installé dans le train, je somnole et j’en profite pour faire le ménage de mes photos autant dans mon appareil de photo ainsi que sur mon iphone. Patrick vient m’avertir de regarder à l’extérieur car j’ai des chances d’apercevoir le mont Fuji. Malheureusement pour moi les nuages sont bas et je l’aperçois à peine.

Nous arrivons à la gare de Tokyo aux environs de trois heures de l’après-midi. Nous sommes au même ryokan que la première fois ce qui fait que nous nous installons rapidement. Il est décrété que nous allons terminer le séjour comme nous l’avons débuté soit par un souper chez notre restaurant fétiche soit chez Denny’s.

Nous sommes d’ailleurs accueillis à bras ouverts par les serveuses qui nous reconnaisse. Après avoir compléter quelques achats dont les derniers souvenirs, nous nous retrouvons une dernière fois dans la chambre de mes amis pour assister à la finale du tournoi de sumos à lequel nous avons assisté au début de celui-ci et faire une dernière fois notre plan pour ma journée de départ de demain.

Il est convenu que nous allons prendre ensemble un dernier déjeuner de style japonais au ryokan avant que ceux-ci viennent me reconduire jusqu’au métro demain matin.

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Bon je viens de quitter mes deux guides, Caroline et Patrick. Le trajet en train jusqu’à l’aéroport me parait bien long et bien triste. Je ne veux pas m’endormir car je dois débarquer au premier terminal de l’aéroport si je ne veux pas marcher et me chercher.

Il faut que je déniche le comptoir de Japan Airlines et enregistrer ma grosse valise surnommée Bertha. Malheureusement je suis un peu paniquée car ce sont tous des comptoirs Japan Airlines. A lequel dois-je me rendre? De plus, il me faut ma carte d’embarquement!  Le plus drôle est que le poste où j’essaie d’obtenir ma carte est affiché tout en japonais. Là! j’ai un petit problème! Mais grâce à la gentillesse d’un jeune père de famille, celui-ci parle anglais, il me fait sortir ma carte d’embarquement, c’était le temps car la file derrière moi c’est allonger de beaucoup et certains semblaient présenter quelques signes d’impatience! Même si comme on le sait les japonais ne sont des gens hyper extravertis.

Je me présente au comptoir qui me semble le bon et je réussis finalement à enregistrer et me débarrasser de ma grosse Bertha de valise. Je dois cependant ne pas oublier de la dédouaner lors de mon arrivée à JFK, suite aux nouvelles mesures depuis les attentats du 11 septembre 2001. Par la suite, je me dirige immédiatement à la porte d’embarquement pour mon vol. J’en profite pour dévaliser la boutique souvenir une dernière fois de petits souvenirs pour le reste de ma liste. Je complète avec quelques portes clés et magnétiques. Je grignote dans le petit resto un bagel au fromage avant d’embarquer pour le vol de retour. Je suis près d’un hublot et j’ai un jeune américain et une japonaise dans les sièges près de moi.

Je me souviens que j’avais pris la plupart des films lors du vol alors pour changer je me tape quelques films japonais dont un qui me plaît beaucoup. Le titre est Library Wars, film inspiré du manga ou de la  bande dessinée du même nom, le reste du temps je somnole et je mange et vice versa.

Je rêve de mon prochain voyage et de ma prochaine destination…..? 

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